- déboulé
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• 1870; p. p. subst. de débouler1 ♦ Chorégr. Déplacement qui consiste à pivoter rapidement sur les pointes ou les demi-pointes et qui s'effectue en série.2 ♦ Sport Course, charge rapide et puissante.♢ (Chasse) Le déboulé d'un lapin.3 ♦ Loc. adv. AU DÉBOULÉ : à la sortie du gîte, du terrier. Tirer un lapin au déboulé.déboulén. m.d1./d CHOREGR Mouvement constitué d'une suite de demi-tours sur les pointes ou les demi-pointes.d2./d SPORT Course rapide, puissante. Avoir un bon déboulé.⇒DÉBOULÉ, ÉE, part. passé et subst.I.— Part. passé de débouler.II.— SubstantifA.— Déboulé, subst. masc.1. Action du lièvre ou du lapin qui déboule. [Le] déboulé [du lapin] est brutal et rapide; il faut le tirer vite (VIDRON, Chasse, 1945, p. 46).♦ Tirer ou prendre un lièvre au déboulé. Au moment où il déboule. Il avait pris souvent, ainsi, des lapins au déboulé (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 289).2. CHORÉGR. Mouvement de danse où le corps tourne sur lui-même en pivotant alternativement et très vite sur chaque pied en vue de parcourir un trajet déterminé. Lorsque par une suite de déboulés on parcourt en tournoyant une partie de la scène, c'est alors un « manège » (Arts et litt., 1935, p. 4604).B.— Déboulée, subst. fém. Chute précipitée de ce qui déboule :• Anne-Marie avait le sentiment d'un bloc de rocher, et qui tout à l'heure prendrait sa pente, s'abattrait en foudre. Ce qui allait se trouver à la traverse serait balayé, comme par une déboulée de granit ou de basalte.POURRAT, Gaspard des Montagnes, La Tour du Levant, 1931, p. 258.Fréq. abs. littér. :7. Bbg. QUEM. 2e s. t. 1 1970.
Encyclopédie Universelle. 2012.